Questions fréquentes

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Le liège, c'est du bois ?

Non, bien que la confusion soit répandue à cause du fait que le liège est également produit par un arbre il s’agit en réalité un matériau à part entière bien distinct du bois du fait de ses propriétés physiques et chimiques tout à fait particulières.

Le liège, c'est quoi ?

Le liège c’est l’écorce produite par le chêne liège. C’est un matériau alvéolaire peu dense qui comprend près de 80 % d’air. Il est principalement composé de subérine, environ 50 % en masse puis de lignine, environ 25 % en masse. Viennent ensuite les polyosides (cellulose et l’hémicellulose pour environ 20 % de sa masse). Le liège contient également des composés extractibles, non liés chimiquement aux macromolécules constituant les parois cellulaires. Ces composés phénoliques peuvent être répartis en deux familles, les cires et les tanins. Des centaines de molécules différentes ont été répertoriées et celles présentes en quantité plus importante sont l’acide ellagique, l’acide protocatéchique ou encore l’acide vanillique. À tous ces constituants, viennent s’ajouter des minéraux tels que le calcium, le magnésium, le cuivre, le sodium…

La quantité de ces constituants varie en fonction de nombreux paramètres tels que l’âge de l’arbre, la zone de production ou encore le climat.

Est-ce que le liège repousse ? Si oui, en combien de temps ?

Oui le liège repousse.

En réalité il pousse en permanence, et dès l’instant où on retire le liège d’un arbre ce dernier commence à reconstituer des cellules de liège. L’’épaisseur de l’écorce (donc du liège) va augmenter d’environ 3 millimètres par an (un peu plus les premières années et puis de moins en moins).
Et pour effectuer la prochaine récolte on attendra 10 ans afin d’obtenir une épaisseur permettant la fabrication de bouchon.

Qu'est ce que le liège mâle et le liège femelle ? 

La terminologie liège mâle et liège femelle n’a rien à voir avec la reproduction : ce sont des termes qualifiant deux genres de liège distincts.

En effet si un arbre est pourvu d’un liège qui n’a jamais été retiré, on appelle ce liège du liège mâle. C’est un liège plus blanc, plus crevassé, moins dense et de très mauvaise qualité. On peut l’appeler également liège vierge, ou liège de première levée.

En revanche si un liégeur est face à un arbre qui a déjà été déliégé dans le passé et dont le liège a par conséquent repoussé, il observe alors du liège femelle. C’est un liège plus foncé, plus lisse, plus dense et de meilleure qualité. On l’appelle également liège de reproduction (d’où la terminologie de liège femelle).

Comment appelle t-on le fait de retirer le liège de l'arbre ?

Le fait de retirer le liège de l’arbre s’appelle le déliégeage. On peut aussi parler d’écorçage puisque le déliégeage est l’écorçage du chêne liège, ou bien de levée de liège.

Lorsqu’on effectue la récolte pour la première fois on parle alors de démasclage.

Démascler veut donc dire déliéger, ou lever du liège male.

À quelle période se fait la récolte ?

La récolte de liège s’effectue normalement entre début mai et début aout : il faut pour que le liège se décolle convenablement qu’il fasse chaud, que la sève soit montante et qu’il n’y ait pas de sécheresse excessive. D’une année à l’autre la date de début de levée et la date d’arrêt changent en fonction du climat. Le subériculteur guette des indicateurs extérieurs (température, floraison…) puis se rend compte du moment où il peut lever en essayant : le liège prêt à être retiré émet des craquements caractéristiques lors du déliégeage. Il détermine de la même manière l’arrêt de la saison, lorsqu’il se rend compte que « le liège ne vient plus ».

Comment fait-on pour retirer le liège de l’arbre ?

Pour déliéger un arbre, le subériculteur utilise une hache caractéristique d’environ 60cm disposant d’un large tranchant (droit ou arrondi selon les régions), d’une partie contendante et d’un manche taillé en biseau. A l’aide du tranchant, le liégeur ouvre l’écorce de l’arbre en effectuant de grandes lignes verticales mesurant 2 fois la circonférence de l’arbre (1,5 fois s’il s’agit d’une première levée). Il effectue ensuite une incision circulaire sur tout le tour de l’arbre appelé « le collier). Plusieurs incisions peuvent être nécessaires si l’arbre est très grand. Ensuite il frappe sur les bords du liège incisé avec la partie contendante de sa hache afin de faire vibrer les chappes, puis il fait passer son manche biseauté entre le liège et le tronc de l’arbre dénudé pour décoller intégralement la planche. Une perche peut également servir à cet effet. L’échelle est également un élément indispensable pour les grands spécimens. Il n’est pas rare pour le subériculteur de devoir grimper sur les branches lorsqu’on écorce un arbre âgé.

Il existe depuis peu des tentatives de déliégeage mécanisé, mais aucune machine ne semble être en mesure de remplacer de façon efficace la levée traditionnelle à la hache à l’heure actuelle. Certaines peuvent néanmoins servir de solution d’appui.

Est-ce que l'arbre souffre lors du déliégeage ?

En théorie non ! En pratique ça dépend.

Pour ne pas faire d’anthropomorphisme échangeons la notion de « souffrance » et observons l’impact de la récolte de liège sur l’intégrité des plantes :

Si le déliégeage est effectué dans les règles de l’art par des professionnels, seul le liège (composé de cellules mortes) est découpé et la partie interne (composé de cellule vivantes) n’est pas arrachée. L’arbre doit dépenser de l’énergie pour recréer son écorce protectrice, mais il n’est pas blessé. Il peut être démasclé tous les dix ans sans nuire à son espérance de vie.

En revanche si l’arbre est blessé lors de la levée, le plus souvent à cause du manque d’habileté d’un subériculteur pas assez expérimenté ou bien pour des raisons environnementales alors on observera des séquelles qui réduiront son espérance de vie, voir qui le feront dépérir.

Existe t-il différent type de liège ?

Non, il n’y a pas différents types de liège comme il y a par exemple différentes essences de bois. En revanche il existe différentes qualités de liège. Il existe également différentes sous-espèces au sein de la famille des chênes liège.

Où trouve-t-on les chênes liège ? Et sur quelle surface ?

Le chêne liège occupe dans le monde une aire relativement restreinte, limitée à la façade atlantique du sud-ouest de la France, de la péninsule ibérique et du Maroc et au bassin occidental de la Méditerranée. II couvre environ 2 150 000 ha dont les 213 en zone atlantique. Parmi les sept pays présentant des peuplements importants, le Portugal est, de loin, celui où le chêne liège couvre la plus vaste surface (700 000 ha). Viennent ensuite I ’Espagne, le Maroc et l’Algérie (entre 300 000 ha et 400 000 ha chacun), alors que les surfaces sont beaucoup plus faibles en France (100 000 ha), en Tunisie (100 000 ha) et en Italie (70 000 ha).

Que peut-on faire avec du liège ?

La débouchée la plus noble et sans doute la plus importante est la fabrication de bouchons en liège naturel. Cette débouchée concerne uniquement le liège de bonne qualité. A ça vient s’ajouter la fabrication de bouchons aggloméré ou mixte, rondelles de liège naturel ou aggloméré.

La seconde débouchée en termes de volume est sans nul doute la fabrication de panneaux de liège agglomérés d’isolation thermique, acoustique ou vibratoire, destiné au secteur du BTP et de la construction civile. Dans la même l’isolation directement sous forme de granulats existe également, et le granulat de liège est utilisé par ailleurs dans le maraichage, par les pépiniéristes ou comme rembourrage.
Enfin, pêle-mêle on retrouve le liège dans les secteurs suivants : dans l’industrie automobile ou aéronautique sous forme de butoirs pour moteurs ou cadrans, flotteurs et indicateurs de niveau, disques d’embrayage, tapis, liège élastomère pour joints de culasse ou carburateur ; Dans la construction navale : aggloméré d’isolation thermique, acoustique ou vibratoire, panneaux de revêtement et décoration, ceintures et bouées de sauvetage, amortisseurs d’accostage, flotteurs divers ; Dans l’industrie des transports : aggloméré d’isolation thermique, acoustique ou vibratoire, revêtements intégrés, aggloméré anti-vibrations dans les assises des rails ; Dans l’industrie lourde : aggloméré pour montages anti-vibrations, liège élastomère pour joints (gaz, hydrocarbures) et cales ; Dans l’industrie de la verrerie et céramique : disques pour polissage, obturateurs pour pots, fioles et éprouvettes ; Dans l’industrie de la pêche : bouées et flotteurs pour filets, lignes et balises, manches de canne à pêche ; Dans l’industrie de la chaussure : semelles extérieures/intérieures en liège naturel ou aggloméré, talons ; Dans l’industrie des tabacs : papier pour bout de cigarettes ; Dans l’industrie pharmaceutique : bouchons et emballages pour équipement de laboratoire ; Dans l’industrie de l’emballage : granulés et laines de liège pour conditionnement de fruits et articles fragiles, coffrets, étuis ; Dans divers autres secteurs sous forme de tableaux affichage, sous-verres et sets de table, tapis, boites, pots à crayons, calendriers, cendriers, tableaux, pense-bêtes, porte-plumes, poignées de raquettes, balles, cibles, doublures pour casques, bourres de chasse, papier, laine pour matelas et coussins, bijouterie et maroquinerie, valves pour instruments de musique, etc…

J’ai un chêne liège sur ma propriété. Puis-je appeler un liégeur ?

À partir de combien d’arbres se déplace-t-il ?

En général une entreprise de subériculture ne se déplace pas pour un seul arbre. Il n’y a pas vraiment de limite et ça dépend des intervenants, mais on peut considérer qu’une intervention de récolte est justifiée à partir d’une vingtaine d’arbres. Dans le doute n’hésitez pas à nous appeler, nous vous répondrons avec plaisir.

Est-ce qu'un objet frabriqué en liège est fragile ?

Le liège est beaucoup plus solide que l’inconscient collectif ne le pense : son élasticité le rend apte à encaisser des chocs sans se déformer, et il n’est pas rare de voir tomber des planches de liège brut de plusieurs mètres sans se rompre. Le tissu de liège a par ailleurs des capacités de résistance proche du cuir animal.

Est-ce qu'un objet en liège craint l'eau ?
Non, le liège ne craint pas l’eau.
Quelles sont les propriétés du liège ?

1. Elasticité – Compressibilité – Souplesse : comprimé rapidement dans sa limite élastique, il reprend presque instantanément 85% de son volume initial. Il se comprime sans dilatation latérale.

2. Légèreté – « flotabilité » : sa faible densité est variable avec la qualité du liège – elle est due à l’air contenu dans ses cellules

3. Adhérence : permise par la force d’expansion d’une matière élastique et par la présence de micro-ventouses (cellules coupées lors du cycle de fabrication) au contact des parois.

4. Imperméabilité – Étanchéité : due non seulement à la contre-pression exercée par le gaz des cellules, mais aussi à la présence dans les membranes du liège d’une forte proportion de substances grasses (subérine, cérine, …). Il absorbe moins de 18 à 20% d’eau. Si son volume augmente (au bouillage), s’est essentiellement dû à la dilatation des gaz contenus dans ses cellules.

5. Imputrescibilité – Durabilité : du fait de sa faible perméabilité, il résiste aux agents extérieurs.

6. Faible conductivité phonique et thermique : dû au fait que l’air reste enfermé dans ses cellules (minuscules compartiments étanches) et isolé par une matière non hygroscopique et de faible poids spécifique. Exprimée en BTU (British Thermal Units) par heure, la conductibilité thermique interne du liège en planche est de 0,2963 ; c’est la raison pour laquelle le tissu subéreux du chêne liège figure parmi les substances douées de la plus haute capacité isolante. De plus, en réduisant par compression sa taille de moitié, la pression de l’air emprisonné à l’intérieur des cellules ferme les capillarités.

7. Mauvaise combustibilité : car il lui faut beaucoup d’oxygène pour brûler. De plus il carbonise en surface et cette couche empêche la propagation du feu.

Le liège mâle est-il nécessairement de mauvaise qualité ?

Oui, il est destiné à être broyé uniquement.

Le liège femelle est-il nécessairement de bonne qualité ?

Non, seul un faible pourcentage du liège femelle sera considéré de qualité supérieure. Il est nécessaire d’avoir du liège de reproduction pour avoir du bon liège mais ce n’est pas suffisant.

Pourquoi le chêne-liège ne meurt pas lorsque l'on retire son écorce (alors que les autres arbres oui) ?

Sous le liège se trouve une mince couche de cellules méristématiques (c’est-à-dire de cellules pouvant générer d’autres cellules) appelé le phellogène (ou également le cambium du liège). C’est cette couche qui génère les cellules de liège, et qui permet la reconstitution de ce dernier. Sous le phellogène se trouve le LIBER par lequel la sève descend, puis le cambium (qui est également un méristème générant le liber d’un côté et le bois de l’autre), et enfin l’aubier et le bois de cœur. L’ensemble phellogène + liber + cambium forme ce qu’on appelle « la mère » ou « la matrice » de l’arbre, puisqu’elle elle est la source génératrice de toutes les cellules. Sur la plupart des espèces, en retirant l’écorce on arrache la mère : la sève ne pouvant plus descendre l’arbre ne peut plus se nourrir et est condamné à mourir. C’est le principe de la méthode de cerclage qui consiste à enlever un anneau d’écorce à un arbre afin de l’empêcher de s’alimenter. Mais pour ce qui est du quercus suber, si on effectue les gestes à la bonne période et de la bonne manière, on peut enlever l’écorce constitué de cellules mortes en préservant la mère qui continue donc à s’alimenter sans aucune difficulté, et qui n’a plus qu’à regénéré son liège grâce à son phellogène laissé intact par les subériculteurs consciencieux.

Que se passe t-il si l'on blesse l'arbre en retirant le liège ? Que faire dans ce cas ?

Malgré le savoir-faire, les blessures occasionnels demeurent. Commençons par les différencier : les légères incisions verticales sans détachement de la mère sont normales et ne menacent pas l’arbre. Ce sont les traces du passage de la hache, et comme une coupure légère de l’épiderme, la mère va très vite cicatriser. Ce sont d’ailleurs ces traces qui permettront au prochain liégeur de déterminer où ouvrir le liège.

En cas d’arrachement en revanche c’est plus embêtant : sur la zone arrachée le liège ne repoussera plus. Il convient d’effectuer un pansement : pour ce faire on passe une couche d’argile ou de cire sur la blessure afin d’empêcher la pénétration de champignons ou autres. Si on n’est pas équipé, on peut se servir de terre.

Un arbre qui fournit du liège de piètre qualité peut-il fournir 10 ans après du liège de bonne qualité ?

Oui cela peut arriver bien que la génétique de l’arbre fasse partie des causes déterminant la qualité.

Que se passe-t-il si on récolte le liège d’un arbre avant ou après 10 ans ?

Si on récolte trop tôt on obtient un liège trop fin pour la fabrication de bouchon. On dévalue ainsi potentiellement du liège de bonne qualité qui ne pourra être utilisé que pour la fabrication de lamelles, et perdra ainsi beaucoup de sa valeur.

Si on récolte trop tard, on peut toujours utiliser le bon liège pour la fabrication de bouchons, mais on augmente les pertes puisqu’on poinçonne des bouchons dans des lamelles plus épaisses, reléguant au rang de rebus à broyer une plus grande quantité de bon liège.

Si on récolte beaucoup trop tard, le liège devient sur-épais et le pourcentage de bon liège diminue considérablement.

Le liège qui a mis 10 ans à repousser a-t-il toujours la même épaisseur ?

Non l’accroissement du liège dépend de plusieurs facteurs : le temps bien sûr mais également l’ensoleillement, l’hygrométrie, les facteurs édaphiques (liés au sol), la quantité d’espèces végétales aux alentours etc…

Parmi les pays du pourtour méditerranéen, quel est le plus gros producteur de liège ?

Le Portugal est le plus gros producteur de liège de cette région méditerranéenne, tant en termes de matière première que de produits finis.

Est-ce vrai qu’il y a du liège en Chine ?

Oui, mais ce n’est pas la même espèce que celle que l’on retrouve dans le bassin méditerranéen : il s’agit du quercus variabilis, une espèce produisant un liège de piètre qualité impropre à la fabrication de bouchons naturels.

Quelle sont les caractéristiques techniques des panneaux d’isolation en liège ?

Proposé sous forme de granulés ou de panneaux, la conductivité thermique déclarée du liège varie de 0.038 à 0.043 W/(m.K) mais il existe sur le marché des isolants en liège expansé pur dont le lambda est certifié à 0.040 W/(m.K). Les épaisseurs variant de 30mm avec R = 0.60 m2.K/W à 200mm avec R= 5 m2.K/W. Le liège expansé en panneaux est utilisé dans l’habitat pour l’isolation tant en murs qu’en toiture ; sa bonne résistance à la compression lui permet également d’être utilisé en applications nécessitant de fortes résistances mécaniques (dalle, toiture-terrasse). Il est naturellement imputrescible et possède une bonne stabilité dans le temps.

Comment appelle-t-on l’homme qui récolte le liège ?

Un subériculteur (ou ouvrier subéricole), un liégeur, un démascleur, un leveur de liège. En corse on utilise les termes « scursinu » ou « suvaraghju », et en Gallura dans le nord de la Sardaigne on parle de « buccadori ».

Le métier de subériculteur est-il long à apprendre ?

Oui, il faut surtout de longues années de pratique.

Comment savoir si le déliégeage a été bien réalisé ?

Il faut regarder l’état général de la sous-écorce : si les seules traces sont des coupures verticales peu épaisses et que vous n’observez pas d’arrachement, il est fort probable que le travail ait très bien effectué. Si vous observez un ou plusieurs arrachements sur un arbre, regardez les suivants : il est possible que le liège ait été « collé » de façon exceptionnel et que l’arrachement ne soit pas dû au subericulteur. Si en revanche les arrachements se répètent sur trop d’arbres ce n’est pas normal.
Observez également le pied des arbres : le liège doit avoir été retiré jusqu’en bas. Si vous observez des ronds de liège au pied des arbres c’est mauvais signe.

Enfin, pour les plus tatillons, vous pouvez observer la rectitude du collier qui est le signe d’un très bon savoir-faire.

J’ai un terrain, je veux vendre mon liège. Combien payez-vous ?

Trop de facteurs interviennent pour pourvoir donner un prix unique. D’abord le liège est une matière première, et comme toutes les matières premières son cours fluctue et subit des variations parfois très grandes d’une année à l’autre. Ensuite, en plus du cours, le prix payé par un subériculteur dépend de nombreux paramètres : type de liège, emplacement, facilité d’accès, état des arbres, région, concurrence alentours…

Les facteurs permettant de valoriser son liège au plus chère sont : accessibilité du terrain, propreté du terrain, liège de reproduction, arbres ni trop vieux ni trop jeunes, suberaie pure.

Mes chênes liège meurent. Pourquoi ?

Il peut y avoir différentes causes au dépérissement d’un arbre.

La plus fréquente est sans doute un insecte ravageur : la fourmi du liège, le ver du liège (souvent appelée la couleuvre par les leveurs), le platype, le bombyx disparate, le grand capricorne du chêne, le bupreste du chêne, les vers blancs racinaires, le charançon, les termites, la tordeuse verte du chêne, un lépidoptère comme la teigne des nids ou bien certains coléoptère tel l’agrile hastulifère …

Certains champignons peuvent également s’en prendre aux chênes liège, notamment le charbon de la mère ou la maladie de l’encre.

Une levée de liège mal réalisée peut également causer du dépérissement : levée à la mauvaise période, ou effectuée à la va vite et sans savoir-faire. Ou bien contamination via transmission par la hache d’un champignon.

Des changements de nature édaphiques : par exemple des modifications de terrain dû à la bétonnisation peuvent détourner des cours d’eau et assécher des parcelles.

Enfin il y a des causes naturelles : la concurrence d’autres espèces tel le chêne vert ou bien le vieillissement sans renouvellement qui affaiblissent les suberaies mais sur un temps plus long.

En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un subericulteur qui saura probablement repérer des signes et vous indiquer les causes les plus probables.

Qu'est-ce qui influe la qualité du liège ?

Il existe des facteurs de type sylvicole :

- L’âge du liège au moment du déliégeage

- Le coefficient de déliégeage appliqué (hauteur de coupe)

- L’âge des arbres

- La densité des suberaies

- L’état phytosanitaire

- Les traitements appliqués (déliégeages passés, élagage, détourage, etc…)

 

Il existe aussi des facteurs de type sylvicole :

- La situation géographique (exemple la proximité à la mer augmente le degré hygrométrique limitant la transpiration des feuilles et améliorant la qualité du liège)

- Les caractéristiques climatiques : une année de sècheresse créera des défauts irréversibles, des zones venteuses peuvent « resserrer » les cellules de liège. 

- Caractéristiques de sol et des sites

- La génétique des arbres

 

Et certains facteurs qui influencent la croissance du chêne liège :

- L’alimentation en eau

- La nutrition minérale

- L’exposition au soleil

Comment dit-on liège dans les autres pays d'Europe ?

Liège se dit « cork » en anglais, « Corcho » en espagnol, « cortiça » en portugais, « sughero » en italien, « suaru » en corse, « suber » en latin et « kork » en allemand.